4 avril 2019
Le chemin vers la réalisation du Programme de développement durable à l'horizon 2030 doit être débarrassé des mines terrestres, des restes explosifs de guerre et des engins explosifs improvisés. Chacun a le droit de vivre en sécurité sans avoir à se demander où poser le pied. La lutte antimines permet de sécuriser les chemins et les terrains pour qu'on puisse y construire ou reconstruire les maisons. Grâce à elle, les mentalités changent et les gens apprennent à se protéger. Elle ouvre aux individus et à la société de nouveaux horizons et leur donne de nouveaux espoirs.
Depuis plus de 20 ans, l'Organisation des Nations Unies aide les États à s'affranchir de la menace que représentent les mines, les restes explosifs de guerre et les engins explosifs improvisés. Elle lance cette année, dans le cadre d'une campagne intitulée «En lieu sûr», une nouvelle stratégie visant à ce qu'aucun individu, aucun État, ni aucune zone de guerre ne soient oubliés dans la lutte antimines. Par cette campagne mondiale, nous souhaitons transformer les champs de mines en terrains de jeu et mobiliser des ressources en faveur des victimes et des survivants des conflits armés.
Je demande à tous les États d'apporter leur appui politique et financier à la lutte antimines. J'invite également ceux d'entre eux qui n'ont pas encore adhéré à la Convention d'Ottawa sur les mines antipersonnel, à la Convention sur l'interdiction ou la limitation de l'emploi de certaines armes classiques et aux protocoles y afférents ainsi qu'à la Convention sur les armes à sous-munitions à le faire sans délai. La prévention, la protection et la paix durable dépendent très largement de l'universalisation de ces traités et du strict respect du droit international humanitaire.